Source : Correspondance Particulière
2024
En République démocratique du Congo, les principes fondamentaux des droits humains semblent de plus en plus relégués au second plan. Dans un climat de méfiance alimenté par les tensions persistantes dans l’Est du pays, de simples affiliations professionnelles peuvent suffire à faire basculer une vie. Travailler pour une entreprise appartenant à un ressortissant de cette région devient, pour certains, un motif d’accusation de collusion avec le mouvement rebelle M23. Ces soupçons, souvent infondés, se traduisent par des arrestations arbitraires et des atteintes graves à la dignité humaine. Pourtant, la RDC est signataire de la Charte universelle des droits de l’homme, de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, et sa propre Constitution interdit toute forme de tracasserie.
C’est le cas de madame Naomi MANDOMBO qui, souffrira de ces atteintes à ses droits. De nationalité congolaise, née à Kinshasa, elle est originaire du Sud-Ubangi.