Médard MUKUNA KALONJI Wa TSHIAKATUMBA ;
Je n’arrive pas à te dire au revoir. Je refuse de croire que tu viens de t’en aller au –delà. Pour cela , il faut que je réussisse à réunir non seulement des mots justes qui doivent traduire les vrais sentiments de chagrin qui me traversent mais aussi qu’ils soient adaptés à la situation qui perce mon cœur.
Oui mon frère, Il semble que le moment est venu de te dire au revoir. Les mots me manquent pour exprimer à quel point le temps que nous avons passé ensemble a été précieux. Cela ne se fait pas facilement. Je dois rassembler tout mon courage pour exprimer ce que je ressens depuis que tu es parti. Les mots ne suffisent . Ce que je sais est que tous les moments que nous avons passés ensemble ont créé ce que je suis aujourd’hui .Je te remercie pour tous les moments partagés, les réunions de prières, les rires, les sourires et les souvenirs que nous avons créés. Je garderai ces moments dans mon cœur et les chérirai aussi loin que ma vie me portera. Tu es une personne formidable et si appréciée de nous tous ! Tu es le meilleur d’entr’nous ! Je t’aime à jamais mon cher frère et ami.
Tellement que je suis rempli d’amertume, je n’arrive toujours pas à accepter.
Médard MUKUNA KALONJI, j’écris ce texte en mémoire de ta belle existence parmi nous. Ton départ laisse un vide dans nos cœurs, mais ton héritage de bonté et de bienveillance continuera à briller en chacun de nous. Tu as été une personne généreuse, pleine de vie, parfois un peu rougissante, mais toujours agréable et drôle. Je me souviendrais toute ma vie de beaucoup d’anecdotes qui pourraient montrer à tous à quel point tu étais spécial. Sache que tu resteras à jamais dans nos cœurs, pensées et souvenirs. Plus de quarante ans de vie commune, ta présence nous manquera éternellement.
Cher frère, je suis profondément triste et désemparé que tu sois parti ! Mais de l’autre, je t’en veux, car tu es parti sans nous dire au revoir et en nous laissant seuls, avec le grand vide de ton départ. Je veux être empli de bons sentiments, mais tout est encore confus. Une seule chose est sûre : nous ne t’oublierons jamais et veillerons sur ta progéniture !
« WAYA BIAKANA MUKUNA WA MAAMU »
Sé / Ton frère et ami
Willy Fram
Photo Souvenir ( Médard MUKUNA KALONJI et Willy Fram à Kinshasa ( mai 2019 )