Fatshi b’étonne les Congolais… et bétonne la RDC !

Fatshi b’étonne les Congolais… et bétonne la RDC !

Le programme d’infrastructures lancé par le président Félix Tshisekedi depuis son accession au pouvoir en 2019 provoque l’étonnement général des Congolais et de la communauté internationale. De mémoire de Congolais, jamais on aura vu couler autant de béton…

Par son ampleur, sa couverture géographique et sa diversité, des routes aux infrastructures hospitalières, administratives et éducatives, l’offensive bétonnière de Félix Tshisekedi (affectueusement « Fatshi Béton » pour les Congolais) arme le pays de béton.

Ça b’étonne de partout !

Partout, des travaux sont visibles, bien au-delà de Kinshasa.

En Ituri, dans la Tshopo, la réhabilitation de l’axe RN4 entre Bunia, Nia-Nia et Kisangani facilite le commerce local et le transport agricole.
Au Kasaï Central, la « route de l’espoir », Kananga-Kalamba-Mbuji-Mayi (220 km), étonne par l’ampleur de son bétonnage.

À Mayombe, à Lukula où je réside, Fatshi b’étonne… et étonne.
La nationale RN12, défoncée depuis 30 ans, celle qui a renversé tant de camions, est enfin refaite, et les travaux avancent vers le Mausolée du premier président du Congo, Joseph Kasa-Vubu, à Singini.

Les populations des environs avaient, en leur temps, vainement alerté le Recteur de l’Université de Kara (pendant les 18 ans de son règne…) sur l’importance de cette route stratégique traversant ma plantation d’hévea vers l’enclave de Cabinda…

Au Mayombe où je vis, mais mongo de naissance, on dit que l’Université de Kara c’est là où l’on enseignait la spécialité de “Rien à Faire” avec mention Très Bien.)…

À Kinshasa, la rocade périphérique de 63 km va soulager une capitale saturée.
Et dans l’Équateur, longtemps marginalisé (un vrai kara général, un trou noir sans électricité malgré des promesses façon Kara…), les routes inter-territoriales sont bétonnées : Mbandaka-Bikoro enfin refaite. Le b’étonnement est général…

En Ituri, on roule. *

Au Kasaï, on bétonne.

Au Mayombe, on avance.

À Mbandaka, on étudie.

À Banana, on exporte.

La RDC ne dort plus, elle b’étonne !

Ces chantiers visent à réduire le coût du transport des denrées, revitaliser les marchés locaux et reconnecter les territoires isolés.

Ça b’étonne…

Le Programme des 145 Territoires et les centaines de kilomètres de pistes agricoles en cours de revêtement s’inscrivent dans cette logique de désenclavement réel, condition préalable à toute sécurité alimentaire durable.

Fatshi b’étonne aussi dans le capital humain.

À l’UNIKIN, à l’UPN, à Mbandaka et ailleurs, les amphithéâtres, les résidences étudiantes et les locaux administratifs sont réhabilités après des décennies de négligence (la loi de Kara…).

À Mbandaka, où je suis né, une université moderne b’étonne les Mbandakais.
Elle accueillera 10 000 étudiants, avec des laboratoires, une bibliothèque scientifique et une résidence universitaire.

Ce projet fera de l’Équateur un nouveau pôle académique b’étonnant !

Ce b’étonnement est général et intégré : les barrages de Katende et Mbombo au Kasaï promettent de l’énergie.

Le port en eau profonde de Banana, au Kongo Central, b’étonne le monde entier! Il permettra enfin le rayonnement atlantique de la RDC.

Et le b’étonnement général des corridors transfrontaliers, comme celui de Kasomeno-Mwenda vers la Zambie, inscrit la RDC dans une dynamique régionale.

Ce b’étonnement, cette accumulation de chantiers, de routes, d’écoles, ces infrastructures étonnantes en béton, sont les piliers d’un développement étonnant…

Oui, la route est longue.

Les défis techniques, financiers, sécuritaires et de gouvernance restent immenses.

Mais l’enthousiasme est là.

Les Congolais voient des grues, des pelleteuses, des plans, du béton partout.
Ils sont b’étonnés…

Fatshi b’étonne.

Il ne promet pas il bétonne, sans kara…

Pierre après pierre, route après route, école après école… la RDC se reconstruit.
C’est b’étonnant…

*Léon Engulu III*

Philosophe, Cinéaste et Agronome,

Porte-parole de la Fraternité des filles et fils des Pères Pionniers de l’Indépendance (Assepico). _(Nos pères étaient à la Table Ronde…)_