Trump, Tshisekedi et la MONUSCO vers une nouvelle architecture sécuritaire en RDC.

Trump, Tshisekedi et la MONUSCO vers une nouvelle architecture sécuritaire en RDC.

Source : Correspondance Particulière
16/12/2025

Un tournant 𝗴𝗲́𝗼𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 et 𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 majeur vient d’être acté dans la gestion du dossier 𝗦𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 congolais.
Sous l’impulsion conjointe de 𝗗𝗼𝗻𝗮𝗹𝗱 𝗧𝗿𝘂𝗺𝗽 et du Président 𝗙𝗲́𝗹𝗶𝘅 𝗔𝗻𝘁𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗧𝘀𝗵𝗶𝘀𝗲𝗸𝗲𝗱𝗶, la 𝗠𝗢𝗡𝗨𝗦𝗖𝗢 entre dans une nouvelle ère, celle de l’𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗲𝗿𝗰𝗶𝘁𝗶𝘃𝗲 assumée.

Désormais, 𝗗𝗮𝘃𝗶𝗱 𝗚𝗿𝗲𝘀𝘀𝗹𝘆, haut fonctionnaire 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻 expérimenté et ancien responsable de la 𝗠𝗢𝗡𝗨𝗦𝗖𝗢, est appelé à prendre le 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 des administrations 𝗰𝗶𝘃𝗶𝗹𝗲 et 𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 de la mission onusienne, dans le cadre strict du 𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗩𝗜𝗜 de la 𝗖𝗵𝗮𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗨𝗻𝗶𝗲𝘀.

Le 𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗩𝗜𝗜 n’est pas symbolique :
il autorise l’𝘂𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲, les 𝗼𝗽𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗼𝗳𝗳𝗲𝗻𝘀𝗶𝘃𝗲𝘀, et toutes mesures nécessaires pour 𝗶𝗺𝗽𝗼𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗶𝘅 et la 𝗦𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲, sous l’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲 du 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲 𝘀𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗲́.

Un 𝗺𝗮𝗻𝗱𝗮𝘁 𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗿𝗼𝗯𝘂𝘀𝘁𝗲, assumé et renforcé.
Ce changement s’inscrit dans un calendrier 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗶𝘀 et 𝗦𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲.
Le mandat actuel de la 𝗠𝗢𝗡𝗨𝗦𝗖𝗢 expire le samedi 𝟮𝟬 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, ouvrant la voie à une 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗻𝗳𝗶𝗴𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗼𝗻𝗱𝗲 de la mission, tant dans son 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 que dans ses 𝗿𝗲̀𝗴𝗹𝗲𝘀 𝗱’𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁.

□ Ce basculement s’accompagne de décisions lourdes de sens :
Les 𝗘́𝘁𝗮𝘁𝘀-𝗨𝗻𝗶𝘀 doublent leur 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 au budget de la 𝗠𝗢𝗡𝗨𝗦𝗖𝗢.
𝗪𝗮𝘀𝗵𝗶𝗻𝗴𝘁𝗼𝗻 ne se contente plus de financer : il 𝗼𝗿𝗶𝗲𝗻𝘁𝗲, 𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 et 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲.

Fait inédit et politiquement fort : l’administration 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲 soumet au Président 𝗧𝘀𝗵𝗶𝘀𝗲𝗸𝗲𝗱𝗶 le 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗱𝗶𝘀𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 d’accréditer l’un des 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘀 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 proposés pour ce 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲.
□ La 𝗥𝗗𝗖 n’est plus un simple 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻 𝗱’𝗼𝗽𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀.
□ Elle devient 𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹 de la 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻.

Le 𝗳𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲́𝗰𝗹𝗲𝗻𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿 : les 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱𝘀 𝗱𝘂 𝟰 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲.

Ce basculement n’est ni improvisé ni isolé. Il est la 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲́𝗾𝘂𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲 des instruments signés le 𝟰 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 entre 𝗞𝗶𝗻𝘀𝗵𝗮𝘀𝗮 et 𝗪𝗮𝘀𝗵𝗶𝗻𝗴𝘁𝗼𝗻 :
□ 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗴𝗹𝗼𝗯𝗮𝗹 𝗥𝗗𝗖–𝗘́𝘁𝗮𝘁𝘀-𝗨𝗻𝗶𝘀
□ 𝗠𝗲́𝗺𝗼𝗿𝗮𝗻𝗱𝘂𝗺 (𝗠𝗼𝗨) 𝗲𝗻 𝗺𝗮𝘁𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗳𝗲𝗻𝘀𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝘀𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗲́

Ces accords ont profondément modifié le 𝘀𝘁𝗮𝘁𝘂𝘁 de la 𝗥𝗗𝗖 dans la 𝗱𝗼𝗰𝘁𝗿𝗶𝗻𝗲 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲 :
□ La 𝗦𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗴𝗼𝗹𝗮𝗶𝘀 devient un 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲̂𝘁 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻.
□ La 𝗠𝗢𝗡𝗨𝗦𝗖𝗢 n’est plus un simple 𝘁𝗮𝗺𝗽𝗼𝗻 𝗱𝗶𝗽𝗹𝗼𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲, mais un 𝗼𝘂𝘁𝗶𝗹 𝗮𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲́ sur ce 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁.
□ Le 𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗩𝗜𝗜 devient le 𝗯𝗿𝗮𝘀 𝗼𝗽𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 de cet engagement.

Ce qui se joue ici, c’est une 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗼̂𝗹𝗲 progressive mais ferme sur le 𝗻𝗮𝗿𝗿𝗮𝘁𝗶𝗳 𝘀𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲, sur les 𝗹𝗲𝘃𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝘂𝘅, sur l’𝗮𝗿𝗰𝗵𝗶𝘁𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲.

Le message est clair pour les 𝗴𝗿𝗼𝘂𝗽𝗲𝘀 𝗮𝗿𝗺𝗲́𝘀, leurs 𝗽𝗮𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗼𝗻𝗮𝘂𝘅, et tous ceux qui prospéraient sur l’𝗮𝗺𝗯𝗶𝗴𝘂𝗶̈𝘁𝗲́.

La 𝗥𝗗𝗖 n’est plus un 𝗱𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿 𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗽𝗵𝗲́𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲.
Elle est désormais intégrée au cœur d’un 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗳 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹.

À l’approche de l’𝗲𝘅𝗽𝗶𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗺𝗮𝗻𝗱𝗮𝘁 de la 𝗠𝗢𝗡𝗨𝗦𝗖𝗢 le 𝟮𝟬 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, sous le 𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗩𝗜𝗜, avec un 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲́, un 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗶𝗲𝗻 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻 assumé, et un 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗴𝗹𝗼𝗯𝗮𝗹 en toile de fond, la mission onusienne 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲.

Le temps de l’𝗼𝗯𝘀𝗲𝗿𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝘃𝗲 est clos.
Celui de la 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 commence.

Et pour la première fois depuis longtemps, 𝗞𝗶𝗻𝘀𝗵𝗮𝘀𝗮 ne subit plus : elle 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝗱𝗲, elle 𝗼𝗿𝗶𝗲𝗻𝘁𝗲, elle 𝗶𝗺𝗽𝗼𝘀𝗲. »