À force de jouer avec les flammes de la provocation, 𝐏𝐚𝐮𝐥 𝐊𝐚𝐠𝐚𝐦𝐞 se retrouve seul dans l’arène, entouré d’échos vides.
La 𝐂𝐨𝐧𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐈𝐀 (Intelligence Artificielle) 𝐞𝐧 𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞, censée briller comme un phare technologique sur 𝐊𝐢𝐠𝐚𝐥𝐢 les 𝟑 𝐞𝐭 𝟒 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟐𝟓, s’est transformée en 𝐝𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐭 𝐝𝐢𝐩𝐥𝐨𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞.
𝐂𝐡𝐞𝐟𝐬 𝐝’𝐄́𝐭𝐚𝐭 𝐚𝐛𝐬𝐞𝐧𝐭𝐬, 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐬 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐚𝐫𝐮𝐬, invités de marque en silence : 𝐥𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐯𝐢𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐫𝐦𝐞, et 𝐥’𝐚𝐛𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐥𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.
Derrière cette onde de choc, il y a une stratégie que beaucoup ont sous-estimée : celle d’une 𝐝𝐢𝐩𝐥𝐨𝐦𝐚𝐭𝐢𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞, subtilement pilotée par 𝐅𝐞́𝐥𝐢𝐱 𝐓𝐬𝐡𝐢𝐬𝐞𝐤𝐞𝐝𝐢 et sa redoutable cheffe de la diplomatie, 𝐓𝐡𝐞́𝐫𝐞̀𝐬𝐞 𝐊𝐚𝐲𝐢𝐤𝐰𝐚𝐦𝐛𝐚 𝐖𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫.
Leur méthode n’est pas une simple contestation : 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭 𝐝𝐨𝐦𝐢𝐧𝐨 𝐝𝐢𝐩𝐥𝐨𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞𝐮𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐫𝐜𝐡𝐞𝐬𝐭𝐫𝐞́, qui expose 𝐥𝐞 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐦𝐞 𝐫𝐰𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬 à la lumière crue du rejet continental et mondial.
Comme un théâtre où les rideaux s’ouvrent sur une 𝐬𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐝𝐞, 𝐊𝐚𝐠𝐚𝐦𝐞, micro à la main, continue de parler… 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐢𝐥𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐯𝐢𝐝𝐞𝐬, 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬’𝐞́𝐭𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐧𝐭, et 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐚𝐮𝐝𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬𝐬𝐞́.
𝐋’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝’𝐨𝐛𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞𝐫, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐠𝐢𝐭.
𝐋𝐚 𝐝𝐢𝐩𝐥𝐨𝐦𝐚𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐊𝐢𝐧𝐬𝐡𝐚𝐬𝐚 𝐧’𝐞́𝐥𝐞̀𝐯𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐚 𝐯𝐨𝐢𝐱, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬.
𝐄𝐭 𝐊𝐢𝐠𝐚𝐥𝐢, 𝐣𝐚𝐝𝐢𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐜𝐢𝐩𝐚𝐥, 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐟𝐢𝐠𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐢𝐞̀𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐞𝐟𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐨𝐫𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐥𝐚𝐮𝐝𝐢𝐫.
𝐋𝐞 𝐦𝐚𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐞́.
𝐋’𝐢𝐬𝐨𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐜𝐭𝐞́.
𝐄𝐭 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐟𝐨𝐢𝐬, 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬.
GénérationKayikwamba | #GK
« Quand la diplomatie parle vrai, même les tambours de la propagande se taisent. »